Effaroucheur d'oiseaux

Job improbable : EFFAROUCHEUR D’OISEAUX. 
Dilemme

Ceux qui me gênent viennent d’en haut et ils sont attirés par ceux d’en- bas. Si ceux du bas n’étaient pas là, ceux du haut seraient ailleurs. DILEMME. Par temps sec, pas de souci, on ne voit pas ceux du bas. Les vers de terre sortent que si la terre est mouillée. Je déteste ce genre de journée. (Là, au travail. Sinon j’aime les giboulées de mars qui font sortir les morilles.) 
ça compense des heures tranquilles à tirer un coup par-ci, un coup par-là. Mais tel un inspecteur judiciaire je dois faire preuve d’ingéniosité. Un expérimenté d’effaroucheur d’oiseaux d’aéroport comme moi sait trouver les solutions. Dédé qui avait eu le cas en 98 avait craqué, crise d’hystérie puis maison de repos. 
C’est pas ces gros asticots et ces gueulards d’emplumés qui me feront démissionner. Qu’est-ce que je deviendrais ? J’ai jamais fait d’autre boulot, moi. Allez Robert, active tes méninges. Le 747 de 8h35 va bientôt décoller. 
Pan pan  pan. Avec ces 3 coups de pistolets amorces à blanc, les voilà loin pour un temps. Court. Les vers de terre doivent disparaître avant le retour des oiseaux. Les enfoncer dans leur trou, sur 2 hectares en s’y mettant à plusieurs, on fera de la bouillie. Non.
Je dégaine mon pistolet lance fusées 9 mn 5 coups à amorces à blanc. fffffzzzzzziiii  fffffzzzzzzziiiiiii 
Non, les goélands s’attarderont à remplir leur panse. Gober un ver entier c’est pas pareil qu’écrasé. 
C’est comme croquer dans une entrecôte à point et dans un steak haché. 
Pan  pan  pan 

« Tour de contrôle tour de contrôle besoin de renfort piste C2 goélands et pies en nombre imposant terminé ».

aev09 : Atelier off, " Portrait chinois "


Si j'étais un objet, je serais un iPad
Si j'étais une saison, je serais le printemps
Si j'étais un plat, je serais une tarte au citron
Si j'étais un animal, je serais un dauphin
Si j'étais une chanson, je serais une parodie
Si j'étais une couleur, je serais bleue
Si j'étais un roman, je serais encore sous presse
Si j'étais une légende, je serais Gaïa
Si j'étais un film, je serais « mange, prie, aime »
Si j'étais un dessin animé, je serais n'importe quel vieux Disney
Si j'étais une arme, je serais l’éducation/l’instruction
Si j'étais un endroit, je serais isolé, tempéré, fertile
Si j'étais une devise, je serais
    « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse »
Si j’étais un oiseau, je serais moineau
Si j’étais une musique, je serais une ballade irlandaise
Si j'étais un élément, je serais l’eau
Si j'étais un végétal, je serais un bambou ou une fougère
Si j'étais un fruit, je serais une pastèque
Si j'étais un bruit, je serais un battement de coeur
Si j'étais un climat, je serais tempéré
Si j'étais un loisir, j'en serais deux : l’écriture et la photographie
Si j'étais une planète, je serais Pluton
Si j'étais un vêtement, je serais un vieux pull très confortable et déformé
Si j'étais une pièce, je serais celle où "il" se se trouve
Si j'étais un véhicule, je serais une roulotte tirée par deux chevaux.

aev09 : Tu me suis, Charles-Edouard ?

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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- Chéri, je suis si bien entre tes bras
- Amour, moi, aussi, je me régale avec toi.
- Mon roi, pourtant, vois-tu, je suis gênée.
- Éloïse, est-ce à cause de mes mains moites ?
- Manuel, que nenni, tes mains sont si parfumées.
- Beauté, alors quoi, ce sont mes yeux ?
- Eh non, ce sont tes pieds ; ils sentent le
  Reblochon et … la tartiflette
- Trésor, n’en fais pas tout un fromage.


Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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Tu me suis, Charles-Edouard ?

Par le plus bizarroïde des hasards, j’ai retrouvé Charles-Édouard, mon vieux copain de lycée. Miracle de l’Internet, je suis tombé sur lui en tapant son nom sur Google : Charles-Édouard De Mansuel ! Comme patronyme, ce n’est pas très courant, il faut le reconnaître. Mais pour nous tous, c’était Charlie et lui-même préférait. Son nom de vieil aristocrate ruiné ne lui plaisait guère. 

Sur Internet, il était considéré comme le spécialiste de la chasse aux canards. Je me suis dit que pour un De Mansuel, ç’était assez comique. Puis, je me suis souvenu qu’à l’époque déjà, il nous avait parlé d’un étang en Sologne où il accompagnait son père les week-ends pour la chasse au gibier d’eau.  Ainsi, Charlie avait fait son chemin dans la vie avec un fusil dans la main ! Un gars qui avait peur de son ombre. Je brûlais de lui parler, de le revoir. Aussitôt je lui envoyai un e-mail pour me rappeler à son bon souvenir. Je lui communiquai aussi mon numéro de portable.

Il se passa un bon mois avant qu’un soir de février, alors que je suivais distraitement les blablas de Pujadas au journal télévisé, le téléphone se mit à retentir dans mon dos. Je sortis de ma torpeur et mis un moment avant de capter qui c’était.

" Baudoin, c’est moi Charlie. Tu m’as envoyé un e-mail. Je suis Charlie, ton vieux pote de bahut. Putain, ça fait un bail !

- Charlie ? Oh ! Charlie, comme je suis heureux de t’entendre ! Mais que deviens-tu ? Toujours la chasse aux canards alors ?

- Eh oui, on ne se refait pas, mon vieux. C’est pour ça que je ne t’ai pas appelé tout de suite. Dans ma cahute, là-bas en Sologne, je n’ai pas Internet, tu sais. Et c’était la pleine saison pour le colvert !

- Tu sais, Charlie, j’ai toujours souhaité te revoir. Je comptais te rencontrer dans la rue par hasard, comme au cinéma, ou au supermarché entre deux rayons. Mais le temps passant, j’ai compris que cela ne se ferait pas. Tu me suis ?

- Oui, je te suis. Mais il faut que je te dise, je ne sors plus du tout.

- Ah ?

- Depuis quelque temps, je ne sais pas pourquoi, tout le monde me suit. Il y a même des affiches qui le disent.

- Qui disent quoi ?

- Je suis Charlie. En grosses lettres noires, c’est écrit partout. Je n’ose plus marcher dans la rue. L’autre jour, j’ai dû descendre à Gien pour mes cartouches. J’allais peinard sur le trottoir. Je me retourne d’un coup, il y avait foule derrière moi. Ils me suivaient tous. Je m’engouffre chez mon armurier. Qu’est-ce que je vois sur la porte ? Une affiche invitant les gens à suivre Charlie. Je n’ai pas pu continuer. Je me suis effondré. Mais pourquoi moi, Baudoin, tu peux me le dire ?

- C’est à cause de l’attentat. Tu n’es pas visé, Charlie. Pas toi. C’est un affreux malentendu.

- Tu te rends compte, Baudoin, ils me privent même de la chasse aux canards ! "



aev09 : ERIC

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Coco la douce
Arrive clopin-clopant
Maquillée à outrance
Engrossée jusqu'aux oreilles
Moulée dans une robe à paillettes
Braillant à qui veut l'entendre
Espèce de salaud
Rat d'égout
Tu ne m'auras pas une deuxième fois !



Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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Maurice et Bernard

« - Regarde ces gosses Bernard, ils vont faire une connerie !
- Tu as vu le match hier soir ?
- Ils ne vont pas oser !
- Le fric, Maurice, ça ramollit les joueurs au lieu de les booster.
- Regarde, ils sont en train d’escalader le portail.
- Ça m'a tellement pris la tète que j'ai regardé le mec qui parle des livres …
- Bordel, il faut appeler les flics !
- C'était tellement chiant que je me suis endormi.
- Ils vont s'électrocuter ces morveux!
- En parlant de morveux, le mien il me tape sur le système.
- Bon j'appelle les flics.
- Tu sais pas la dernière connerie qu'il a fait ? Il a mis ses doigts dans la prise. J'ai dû l'amener aux urgences.
- Allô ! Il y a des gosses qui sont rentrés dans la centrale électrique !
- Trois heures qu'on a poireauté pour qu'un interne me dise que mon Léon, il a le cœur costaud, qui n'y aura pas de séquelles, se genre de connerie !
- Deux, oui, ils sont deux, genre arabe, entre 13 et 15 ans environ, je ne sais pas monsieur, ici il n'y a que de la racaille !
- A qui tu parles Maurice ? Je vais me chercher une bière, t'en veux une ?
- Écoutez, faites votre travail !
- Ce soir, il y a Paris contre Marseille, ça va péter, forcément.
- Quel abruti ce flic! Il me demande de quelle couleur ils sont ces mômes.
- Je vais me faire un steak, t'en veux un ?
- Noir, jaune, blanc, bleu, rouge, qu'est ce que j'en sais moi.
- T'as raison, je vais sortir mon drapeau du PSG ! Faut pas avoir peur de ses opinions.
- Bon, il commence à faire froid sur ton balcon, je vais chercher mon blouson.
- Je te jure que si le PSG perd cette fois si, je renouvelle pas mon adhésion !
- Regarde Bernard, les secours arrivent, je suis sûr qu'ils se sont fait cramer !
- Bon je vais voir la météo, faudrait pas qu'il pleuve en plus.
- Bernard, je te pari qu'il y a plus de jus !
- Putain Maurice, les plombs ont dû sauté, il y a plus de télé !
- Pauvres gosses, même si c'est de la racaille, quand même ce faire griller comme ça à leur âge !
- Maurice vient voir les infos, il y a des gosses qui sont morts dans la centrale d’à côté !
- Bernard t'es trop con ! »

aev09 : Entre moi et ... moi !

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Qu’est-ce qu’un camembert ?

Est-ce seulement cette forme oblongue à la peau veloutée qui enchante nos papilles et amuse notre palais ?
Il est fruit du terroir et de nos us antiques, symbole de notre ruralité, au même titre que la baguette de pain et le béret, il est un emblème national de nos appartenances ...
Mais au fait, un camembert n’est-il vraiment que cela ?
N’y a t-il rien d’autre que son aspect rustique et son goût sans pareil ?
Le camembert, tu sais, peut être porteur d’âme !
On s’évade avec lui, on part vers l’inconnu,
On découvre soudain ce qui fait sa noblesse,
On se prend à rêver de ces grands prés herbus
Où, enfants, nous courions cueillir des pâquerettes.
Un camembert, tu sais, te raconte à l’oreille
L’histoire du lait cru et de l’odeur des champs,
Il le dit doucement avec des mots chantants,
Mêlant à ses accents les rires de Mireille.


Un camembert ... un plaisir, un terroir, un poème ... 
ET POURQUOI PAS UN ACROSTICHE ...???

Comme un vol de moineaux qui guette le printemps,
Avides de soleil et de plaisirs sylvestres
Même les citadins les moins paysanesques
Etaient partis fougueux vers les monts occitans.
Mêlant sens du terroir et esprit d’aventure
Bravant les canicules et les chemins rugueux
Enivrés par la quête du “Caprice des Dieux“
Recherchaient en tous sens dans les moindres pâtures

Ton âpre gout rustique, ton rugueux, ta douceur.



Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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Dialogue de sourds
Entre moi et moi

" - T’es pas frais ce matin! Tu plisses les yeux, tu ne dis rien? T’as fait un mauvais rêve? T’as rencontré quelqu’un? Mais parle moi bon sens! Je suis pas une image! J’suis pas non plus un mythe! J’suis pourtant bien vivant! Je peux répondre à tes questions! J’suis pas neuneu! Je réfléchis, je pense aussi! Pfff! Tous les jours c’est pareil ! Quand j’ te vois dans ma glace, c’est le même tabac! Tu m’dévisage gentiment, tu t’approche parfois, pour me voir de plus prés, et tu ne dis plus rien de toute la journée! Merde! Remue ton cul, dis quelque chose? T’a plus de voix? T’es sourd-muet? Tu parlais bien avant? T’avais même un accent? Bien de Marseille! Bien de chez nous! Bon, j’ai compris! Point barre!! J’en ai marre!!

- J’en est marre..  marabout.. bout de ficelle.. celle de cheval.. cheval de course…

- Ah non! Tu recommences pas avec ton truc! C’est débile. On en a déjà parlé. Cherch’aut’ chose! De plus marrant, de plus brillant!

- Brillantissime ton discours. Rien à voir avec hier. Tu f’sais encore la gueule! Tu faisais les gros yeux. Tu t’es même coupé... en te rasant de prés.
Ah! Ah! Ah! Et si j’avais causé, tu m’aurais engueulé, traité de tous les noms!!!  Oueh! Oueh! Tout comme ce p’tit gars qui te pompait le mou,porte de Clignancourt!! Il demandait trois sous pour ach’ter un croissant... ou un verre de blanc... je m’souviens plus très bien... mais tu l’as éjecté... tu l’as pas écouté... pas vrai?

- Comment tu sais tout ça! T’étais pas avec moi? P’y j’te demande rien, t’as qu’à fermer les yeux, ta grande gueule aussi. Hè! Tes commentaires aussi tu t’les mets là où je pense. Pfff! Qui m’a foutu un mec pareil. J’dois prendre sa main pour traverser la rue. J’lui montre le chemin, pour qu’il se perde pas, j’lui mon  pull pour qu’il prenne pas froid et voilà qu’il profite pour me prendre à revers!!
Ecout’mon pot! Je fais ce que je veux, mêm’ ce que tu veux pas!! Tu vois j’ai tous les droits. De gueuler, de mentir, de jouer les faux-culs. Et p’y tu sais... tu me lâche la grappe! Reste dans tes baskets! Tu t’occupe de rien! Te pends pas à mes basques, prends le large et tais-toi. Te crois pas obligé de m’suivre pas à pas.
Tu sais quoi? Tu changes de trottoir lorsque tu m’aperçois! Tu ne me connais plus! J’existe plus pour toi! T’es que l’ombre de l’ombre de c’que j’étais avant. T’as plus droit de cité! Tu vis en pointillé! Je t’ai désactivé. T’as plus de ram, t’as plus d’espace, ton disque dur est nase! Faut qu’tu changes d’octave, t’es plus au diapason! Cherch’pas à transposer, t’as même plus le son. J’te le dis gentiment! T’as grillé les fusibles, t’es plus branché, Monsieur. Et p’y joue pas les biches effarouchées! Je te l’ai jamais dit mais, t’as fini ton temps! Raccroches les wagons et repart au soleil !! Fais toi bronzer les fesses, oublies qui tu étais, ça te fera du bien!! Allez. Ciao pantin!!

- Pantin! Pantin! Pantin mon cul!! T’as pas dit l’autre jour qu’on se quitterait plus? Rien que toi, rien que moi, tu clamais à la ronde!! On t’entendais partout, tu le criais si fort que le voisin d’en face appela les pandors. T’as oublié tout ça ? Alors toi, mon cochon, t’as pas froid aux oreilles! Et maintenant tu fais ta gueule enfarinée! Tu reste bouche bée! T’as plus de quoi moufter? Qu’est ce tu dis? J’ai pas tout entendu?  T’as perdu ton micro ou bien t’es à la masse?  Mais reviens vite à toi avant que je ne fasse un foutoir pas possible dans ton planning de jour.
Pantin! Pantin! Alors t’as pas fini de m’avoir sur le râble! Je vais tanner ton cuir comme t’as jamais vu ! Je vais pourrir ta vie comme c’est pas permis ! Tu vas bouffer tes mots, hachés menu menu !  Tu vas gerber, p’tit mec!  T’en auras à revendre de ma délicatesse! Tu pourras plus en prendre, t’en auras plein les fesses! Et puis là je viendrais tenir ton goupillon, te rappeler qu’sans moi tu n’aurais plus de nom. Moi qui t’as eu tiré cent fois de la mouise, moi qui t’as relevé quand tu avais ta crise. Qui t’ai pris par la main, remis sur le chemin? Tu mouftais moins quand tu étais à la ramasse. T’étais pouilleux, transis, t’avais plus de godasses, tu implorais de l’aide, tu demandais pardon, tu savais même plus m’appeler par mon nom.
Tu peux me regarder! Ouèh! Mais ne fais pas l’andouille. Si je n’eusse été là, t’aurais bouffer des nouilles. T’as compris maintenant pourquoi j’suis encor là ? T’as pigé le topo? J’en ai plein le béret qu’tu te prennes pour un autre, alors que tu sais bien que moi, je suis ton autre. J’ai pas l’air comme ça. J’suis ton alter-égo. Quand t’as peur c’est bien moi qui monte aux rideaux? Alors, baisse le ton ! Avale ta salive et considère enfin qu’si tu vis à ta guise c‘est parce que je suis là, te suivant en lousdé dans ce monde débile, te disant à l’oreille qu’à deux, c’est toujours plus facile.
Allez! Ciao !! On va rester copain jusqu’à la pleine lune... et après on verra s’il est bien opportun de faire route ensemble ou de changer de train."


aev09 : Ton café ... c'est moi qui l'ai fait

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Croûte craquelée. Bien fait
Arôme saisissant à souhait
Moulé et prenant au nez.
Excitée, prête à plonger
Mon couteau suisse, tout en biais
Brèche ouverte suit la coulée.
Et pain en main, sans délai
Racler la boîte, tartiner
Trinquer. Volnay, Beaujolais ?


C’est comme ça depuis que nous avons le barbecue dehors.
A chaque grillade il lui faut terminer avec son fromage
Même s’il est repu, même s’il n’y a pas d’invité.
Espérant que l’odeur ne dérangera pas trop les voisins
Mais attirera les copains et copines aux narines titillées.
Bravant les guêpes les mouches il le repositionne dans sa boîte.
Exalté heureux à renifler cette puanteur
Ragoûtante nauséabonde m’obligeant à aller aux
Toilettes pour vomir. Lui tyrosémiophile et moi oenographiliste on se complète !


CAractéristique, authentique et extrême
MEM français. Un AOC à croûte fleurie. Merci Al
BERT pour ce trésor de bouche et de nez




Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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- Tiens ! Entre je te fais du café frais
- J’ai froid, je préfère du chaud
- Tu trouves qu’il fait chaud toi avec cette grêle qui tombe ?
- Je ne suis pas tombé, juste une égratignure et un peu de sang
- Sans sucre ? C’est nouveau
- Bof ! c’est un vieux pantalon
- Tu viens du Panthéon, alors cette exposition ?
- Une forte explosion, beaucoup de dégâts
- Que des gars, pas de nénettes ? Mon pauvre célibataire !
- Des vitrines de magasins ont sautées. Je me suis engouffré dans le métro et ...
- Trop de discours, ces politiques nous cassent les pieds.
- J’aimerai un soupçon de lait pour mon café, s’il te plaît
- A la télé ils ont dit que le type soupçonné est bien l’assassin. Quelle histoire !
- Mardi, pas lundi que je redonne des cours d’histoire-géo aux collégiens
- Ah oui ! ton chien, tu l’as emmené au vétérinaire. Et alors ?
- Dehors il ne grêle plus, je vais en profiter pour partir. Merci pour le café chaud
- De rien. Du frais c’est meilleur que du réchauffé.

aev09 : Comme une évidence ...

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Comme une évidence,
Avant même que tu penses,
Mélange et partage
En cette contrée étrange
Montreront à ton cœur
Beauté et chaleur ;
Et dans ta résilience
Remise toutes tes rages,
Trace le chemin vers ton bonheur.



aev09 : La puce et le pou

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Camembert, tu 

As plus de parfums que le gruyère,

Mais tellement moins que le Munster

Entre Livarot et Saint Nectaire

Moulé à la louche, du

Beurre tu es le cousin

Et du coup de rouge, le copain

Rien  ne te remplacera, et 

Tel un Lepetit tu resteras.



Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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La puce et le pou


Une puce s’adresse à un pou en ces termes.

" - Toi qui es, aux yeux des hommes, Le parasite par excellence, pourrais-tu m’expliquer la signification de ce mot PARASITE ? 

Le pou réfléchit longuement, puis prenant une longue inspiration lui répondit :
- Le préfixe para amène une notion restrictive et le mot site qualifie une position immobile comme dans l’expression un site archéologique. Aussi l’association des deux introduit cette idée de ne pas rester immobile. Si tu considères que je suis un parasite, me voir sauter partout illustre bien le sens de ma définition.

La puce est aussi impressionnée que curieuse.
- Et le parapluie sert à quoi alors ? 

- A ne pas être mouillé, répond le pou vexé.

- Et le paratonnerre ? interroge la puce.

- A ne pas être foudroyé, lance le pou saint.

- J’ai compris,  dit la puce, elle toute excitée. La paraffine nous fait grossir. Le paragraphe n’a ni abscisse, ni ordonnée. Le parapet soigne nos flatulences. Que dire du parachute qui nous prive de silence et du Paraguay qui nous interdit d’être homosexuel ?" 

Le pou rit, mais ne sait quoi dire. 

La puce renchérit.
"- Le parapente a formé le plat pays batave ...à moins que ce ne soit la Paramount ?"

Le pou resta muet face à la belle petite puce, tomba sur le champs amoureux fou de cette candide damoiselle. Ils partirent, bras dessus, bras dessous vers leur paradis (royaume des muets selon la petite puce). 

Et comme dit le poète « en amour, on ne demande pas à la puce d’avoir inventé la poudre », aussi notre pou savant se trouva t’il très chanceux. 

Peut-on dire qu’il n’eut pas de parabole ?

aev09 : Crémeux mais pas que ...

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Crémeux et à la fois légèrement

Amer c'est un

Moment de saveur.

Emblématique du fromage français

Normandie est sa patrie

Blanche est sa croûte

Emblème de la gastronomie française, c'est un

Rituel quotidien pour certains

Tartiné sur du pain.

aev09 : Pas inspirée ... du tout !

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Comment puis je parler d'un petit camembert
A moins  que je ne décrive son goût légèrement amer
Mais grâce à sa maturation, son caillage dans les haloirs
Ecrémé et égoutté  le parfum de sa robe devient
Mélange  de rudesse au goût de nos terroirs,
   mais aussi douceur et tendresse
Bien protégé dans son bois de peuplier, finement il porte
   en lui se bel aspect rustique
Enchanteur.
Rien ne peut égaler son velouté, sa réputation.
Très apprécié il est un symbole international de la France.



Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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Prevert
Nom étrange
Dit le pré
Pourquoi pas
Vert pré
Si vert pré ne veut rien dire
Etre poète
C'est étrange
Et son histoire d'ange et d'âne
Ne m'inspire absolument pas.

aev09 : Fatrouillons ...

Sujet 1 : Acrostiche de "Camembert" 
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Comparatif
Argumenté,
Multicolore
Emblème
Mathématique,
Brossant
Excédents
Raisonnablement
Thésaurisables.

hihi ...











Sujet 2 : Ecrire un dialogue "de sourds" où l'absurde est roi, façon Prévert
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A la nuit tombée, dans les cuisines humides et très sombres d’un castel sinistre et froid, deux ménestrels réunis en conventicule échangent. Dame Mahault vient de donner géniture au Seigneur des lieux. L’arrivée inattendue de triplets questionne les troubadours qui doivent en faire une légende. Ecoutons :


"- Naître trois pour n’être Roi que d’un seul pays … Ventrebleu ! c’est au moins deux de trop. Mais que va-t-on rapporter ? Ah ! Elle va être épique notre fable. Côté éléments de langage, on va devoir fatrouiller !! En tout cas nous échapperons à l’acédie.

- Assez dit, ouéch. N’empêche ! Bonjour l’embrouille. Et l’joibour, là, s’il était moins fouleck, ben on en s’rait pas là non plus. En attendant, trois … c’est beaucoup, non ?

- Non. Oui. Enfin … je l’ignore. Comment saurais-je si c’est beau Counnon. D’ailleurs, où est-ce, hein ?

- Houéssain, c’est Celte ? Du coup, non !!!

- Duc ou non, peu me chaut. La situation est pressante mon bon ami, je crains que nous n’ayons peu de temps pour des digressions incises.Toi, tu es dilatoire ; j’t’enjoins donc de …

- Non, non, non. Moi c’est Dylan et TKT sors pas la beuh ; ça m’rend pas fute-fute.

- ????? … Okay Dylan, donc. Oublie. … Moi, je suis … contrit.

- Ah bon ?!! T'es pas Conrad ? T'es sûr mec ... Eh beh, c'est l'binz ...

- (Secouant les mains et hochant la tête) Oh Dylan, on se concentre un peu là !! On a une légende à offrir à la postérité, donc … on en fait quoi des deux lardons ?

- Ben, que veux-tu qu’on fasse de deux lardons. C’est une paille pour une quiche…

- Tu es impudent Dylan.


- Hey, kho ! Tu m'parles pas com'ça ... C’est toi qui upe des dents. Casse-toi l'Gaulois ! Et marche à l’ombre ..."

AéV09 - sujets votés pour Mars 2015

4- ACROSTICHE
Ecrire l’acrostiche du mot CAMEMBERT, un texte de forme libre.

5- DIALOGUE DE SOURDS
Ecrire un « dialogue de sourds » où l’absurde est roi, à la façon de «Etre ange c’est étrange » de Prévert


Le sujet numéro 4 est arrivé largement favori ;  le 5 a devancé de peu d'autres propositions.

Le nombre des prochains sujets à voter sera réduit à 5 afin de faciliter nos choix. 

Surtout, n'hésitez pas à envoyer des propositions de sujets ou de communiquer avec nous en utilisant la boite de contact situé dans la colonne de droite de ce blog. 



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PENSÉE DU MOIS

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